Guijdouvan

Guijdouvan, un des sites les plus anciennes d’Ouzbékistan, située à une cinquantaine de kilomètres au Nord de Boukhara,

 

Que le choix d’Ouloug Beg se soit porté sur cette ville pour la construction de sa troisiéme médersa, bàtie en 1433 pour honorer un saint soufi renommé, mais avec une envergure moindre que les précédentes, témoigne néanmoins d l’importance passée de Guijdouvan. Quatre-vingts ans plus tard, c’est dans ce lieu que le dernier Timouride, Babour, subira une défaite humiliante face aux Ouzbeks, et fuira pour ne plus jamais revenir en Transoxiane. Une frise de majolique le long du mur du portail définit le médersa comme “un lieu sacré, un cloïtre égal aux  jardins du Paradis”. On suppose que l’édifice a été davantage utilisé comme khnagha que comme médersa, refuge ouvert aux pélerins que venaient dans l’avant-cour (mazar) pour rendre hommage ou recevoir une bénédiction.